Marniquet Aubouin

Architectes Urbanistes

Architecte en chef de l’opération


Maitre d’ouvrage
SORGEM

Equipe
Atelier Marniquet, architectes urbanistes, mandataire / Bérim, bet VRD / Techni’Cité, bet hydraulique / Atelier LD, paysage

Missions
Etude préalable 2009- 2010
Architecte - urbaniste de l’opération (mise au point du projet, plan guide, fiches de lots, CCAUP, assistance dossier de création et de réalisation de ZAC, suivi des projets immobiliers et visa des PC)

Surface de l’opération
56 ha

Programme
1 033 logements
1 groupe scolaire
1 résidence intergénérationnelle
des commerces et services
83 500 m2 sdp logements
82 500 m2 sdp activités, commerces et bureaux
15 900 m² sdp équipements


Maitrise d’oeuvre des espaces publics


Maitre d’ouvrage
SORGEM

Equipe
Atelier Marniquet, architectes urbanistes, mandataire / Bérim, bet VRD / Techni’Cité, bet hydraulique / Atelier LD, paysage

Missions
Maitrise d’oeuvre complète des espaces publics
AVP à AOR + OPC

Emprise des espaces publics aménagés
12,6 ha
+ 1 parc public 1,3 ha

Montant des travaux
20,4 M euros + 1,3 M euros pour le parc

Calendrier des travaux
Phase 1 : 2017 - 2020
Phase 2 : 2020 - 2022
Phase 3 : 2021 - 2026

Programme
Création de l’ensemble des voies du quartier, des bassins de gestions hydraulique paysagers et 1 parc public


Les Belles Vues

Arpajon et Ollainville, Essonne



Entre plateau, coteau et vallée, le projet des Belle Vues se fonde en premier lieu sur son inscription dans un territoire et la mise en valeur des qualités environnementales du site : pente, crête et thalweg, (belle) vues lointaines, écoulement de l’eau, bosquet d’arbres existants, constituent des données fondamentales du projet et fabriquent son unité, sa structure pérenne et sa cohérence environnementale.
Projet communautaire porté par la CCA, situé sur Arpajon et Ollainville dont les identités communales et les modes de développement sont différenciés,  les Belles Vues ne doit pas prétendre être une nouvelle centralité urbaine en concurrence des centres ville d’Arpajon et d’Ollainville, ni être simplement une opération résidentielle péri urbaine qui ‘comblerait’ une des dernières réserves foncières urbanisables.

L’enjeu est de faire émerger et de développer un quartier de vie spécifique à sa situation dans le territoire et qui ne soit ni ville ni lotissement, en privilégiant :

– une relation forte au paysage et aux valeurs environnementales présentes, autant dans les espaces publics (parc, voies arborées, chemin de l’eau) que dans les espaces privés (tissu urbain  autant bâti que paysager, faibles hauteurs de constructions, respect des pentes naturelles)

– une qualité d’usages et d’appropriation des espaces par les futurs habitants : création d’espaces publics qui rassemblent (le Parc) au-delà du quartier, voies partagées favorisant  une autre manière de se déplacer  vers les équipements et commerces du quartier et au-delà vers les centres ville.

Plan masse du quartier

Un tissu bâti diversifié et adapté aux valeurs paysagères du site

–    Une diversité d’architectures et de type d’habitat à la parcelle, de la maison individuel au petit collectif, répondant à une diversité de besoins et de mode d’habiter
–    Un tissu mêlant bâti et végétal : une large part d’espace paysager dans chaque parcelle, pour des plantations d’arbres en pleine terre et à grand développement, la gestion des eaux pluviales et une qualité d’usages des espaces résidentielles.
–    Des hauteurs bâties limitées et des toitures diversifiées en harmonie avec le paysage : du R+1+C à R+2 correspondant au vélum végétale à maturité avec quelques émergences (R+3) pour profiter des vues lointaines

 

–    Une fragmentation du bâti avec des  constructions limitées en longueur, pour favoriser l’intégration paysagère des îlots construits,  et des implantations bâties organisant des cours et jardins résidentielles en retrait de la rue (intimité)
–    Une architecture du sol adaptée aux pentes, en optimisant cette contrainte en atout (gestion du stationnement en socle semi enterré, cour en belvédère)
–    Du bâti discontinu sur les rues : perspectives, alternance entre le construit et les jardins, des rythmes évitant la monotonie, présence du végétal qualifiant les rues non plantées

Premières opérations de logements portées par des architectes de talent :
Jean et Aline Harari | Dumont Legrand architectes | Daquin Ferrières | DND architectes | Lemerou architectes | Thibaud Babled

Une conception minimale des espaces publics pour une plus forte appropriation

A l’exception des voies principales du quartier, et en particulier les voies distribuant les activités traitées de manière classique en dissociant les différents usages (piéton, circulation), la quasi-totalité des espaces publics du projet est traité selon le principe d’un sol unique pour tous les usages, sans bordure ni trottoir, en espace partagé.
Cette conception des espaces publics et paysagers concrétise les  grands principes d’usages et d’identité souhaités:
–    une large place aux usages piétons et mode doux en réduisant l’impact des espaces circulés selon un maillage bien hiérarchisé et en développant des zones de rencontre.
–    des espaces non sur déterminés  laissés appropriables dans le temps (le parc) par les futurs habitants
–    une présence constante du végétal dans les espaces publics (plantations, noues)

Les darses du parc
La place cerfeuille
Le parc